#38 ⛵️ Catamaran Black Lion en [...]
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Owner: CATAMARAN BLACK LION

#38 ⛵️ Catamaran Black Lion en Afrique 🦁 Immersion en Tanzanie-Mtwara 🇹🇿

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Location: Mtwara
Latitude: -10.31000000
Longitude: 40.18000000
Published: 13 Jul 2020

Les baobabs havanes, fiers et robustes, s’érigent en fond de baie. Sous la surveillance de cette emblème Africaine, Black Lion va pouvoir s’imprégner de l’atmosphère de son hôte pendant que nous allons partir fouler ses terres « Hakuna matatatienne » !
Sur la piste qui mène à Mtwara, récemment goudronnée, les bus bondés se partagent la chaussée avec les porteurs de charbons sur leur vélo séculaire, les Bajajs taxis locaux à trois roues et les boda-bodas, motos du pays. Sur les bas-côtés, les femmes drapées de leurs Kangas colorés transportent bien souvent sur leur tête ce que je serais incapable de porter à bout de bras et les enfants rayonnants nous offrent d’un sourire leur « Jambo » généreux. Partout, des scènes de vie marquantes captent nos regards, et dans l’immergence du marché de Mtwara, nous avons le sentiment de palper l’âme du pays et l’humeur de ses habitants ! Nous ressentons dans les « Karibus », l’affabilité de la population qui nous accueille dans une bonté remarquable ! Entre les étals de fruits gorgés de soleil et de légumes tropicaux, nous régalons nos yeux qui n’ont plus vu autant de diversité depuis le Sri Lanka. De tous côté, l’authenticité s’exhibe et nos échanges Mtwarais nous passionnent. La foule nous initie au Swahili, nous essayons de lui témoigner toute notre gratitude en répétant le plus justement possible les quelques mots que nous apprenons et tout en tentant de retenir les bases de politesse dans la langue locale, nous nous laissons guider par nos instincts hors des sentiers battus.
Devant son chevalet, un grand peintre ferait de ce lieu un tableau de maitre. J’aimerais pouvoir aussi bien décrire par les mots que par une image l’ensemble de ce décor. Majestueux, l’arbre à l’envers comme peut se faire appeler le baobab, ombrage une grande partie de la plage, dessous, à même le sol, les zourîtes pêchées surement de l’aube se font attendrir, les pêcheurs rentrés avec leurs ngalawas posés sur le sable, écaillent les poissons et les chalandes attendent la criée. Plus loin, les cuisinières font frire au feu de bois les crevettes et autours, toute l’activité qu’engendre la vie typique d’un marché aux poissons ! Dans cette ambiance unique, nous sommes les seuls muzungus, aucun étranger, mais personne n’a l’air surpris de nous voir ici, la surprise vient plus de nos vélos qui intriguent toute une assistance. Chacun s’y essaye, les rires sont communicatifs et le contact facile !
Nous ne ressentons aucunes animosités, aucunes tensions, bien au contraire, tout est fait pour nous être agréable ! Pas plus tard que ce matin, nous sommes attribués de cette complaisance. En descendant au Yacht club, nos vélos gardés cette nuit par Mohamed, se sont vu passer au lavage intégral ! Ils sont comme neufs mais force de constater que ma batterie est complètement morte, deux ans et demi auront suffis à la mettre à plat !
La deuxième journée de cyclisme nous amène à Mikindani, un ancien port swahili, qui était autrefois le centre commercial du sud de la Tanzanie. Colonisé par les Arabes, les Portugais, les Allemands puis les Britanniques, il fut un centre de traite des esclaves et un point d’arrêt du Dr Livingtone.
Aujourd'hui, Mikindani, restaurée pour conserver l’histoire, est une vieille ville fascinante avec des rues sinueuses et un mélange intéressant d'architecture de diverses influences avec des terrasses couvertes, des portes sculptées et d'épais murs en pierre de corail. Des bâtiments arabes du XVIIe siècle subsistent encore.
Ayant fait le tour des environs à terre, nous nous devions d’apprécier les alentours par la mer. Depuis nos kayaks, la perspective est différente ! Nous rasons la côte pour en explorer chaque recoin et sur cette eau si claire, nous nous délectons des paysages, de tous ces boutres qui nous font tant penser à Madagascar et ces couleurs qui n’en finissent pas de nous troubler. Sur la plage, nous avons rejoint les enfants qui nous ont hélés à la vue de notre passage, cela nous rappelle nos escales aux Philippines ! Nombreux, ils nous entourent, nous parlent, nous ne comprenons rien mais que tous ces sourires sont beaux…


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