Que s’est il vraiment passé à Saint martin ? Black Lion est prêt pour sa nouvelle aventure⛵️
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Lorsque nous sommes partis pour notre premier tour du monde en 2010, nous entendions les vieux marins parler avec nostalgie de la belle époque où le voyage en bateau était encore une vraie liberté partout autour de la planète. Au travers de nos yeux de débutants, la vision de ces loups de mer nous semblait extrapolée, car notre liberté nous l’avions ! Mais aujourd’hui, nous comprenons mieux ! Ce n’est évidemment pas de la liberté en pleine mer qu’il est question, ce dont il est question c’est des interdits de plus en plus nombreux qui régissent les escales et restreignent de plus en plus les navigateurs. Ces défendus obligeant, sous peine d’amande, d’être dans les clous ! Tout cela bien sou-vent plus, par fin économique que par priorité écologique, et c’est en cela que notre liberté en bateau s’amenuise ! Bien entendu, lorsqu’il s’agit de règlementations pour protéger la nature, nous ne pouvons qu’approuver, mais malheureusement cette cause est bien trop souvent un prétexte pour encaisser sans contrepartie. Prenons l’exemple de Marigot à Saint-Martin, le sujet de la sauve-garde de notre environnement est bien le premier indiqué sur les objectifs du port, parfait ! Sauf que, sous couvert de cette thématique, des sommes de plus en plus importantes sont demandées aux plaisanciers sans scrupule de mise en danger des navires. En témoignent, la situation gps d’une grande partie des 80 emplace-ments, complètement inappropriée pour abriter des bateaux et les anneaux de ces bouées carrément inadaptées à l’amarrage !
Puisque nous en sommes à parler mouillage, il est grand temps pour nous, de nous consacrer sérieusement à notre guindeau, la sécurité de Blacky en dépend et par la même, notre sérénité. Notre treuil actuel, bien qu’ayant joué son rôle depuis la naissance de Black Lion, montre des signes de faiblesse, il ne nous inspire plus confiance. Et Saint-Martin, côté français, plus précisément à l’ile marine, est l’endroit idéal pour le changer à prix relativement raisonnable. Pour ce qui est de l’installation, soyons clairs, heu-reusement que mon Tchoupi n’a pas besoin de mes conseils ! L’épontille aurait pu risquer gros ! Lancés dans les travaux, après notre souci sur la barre de direction, très certainement dût à une corrosion galvanique, une inspection minutieuse s’impose sur tous les points pouvant subir le même dommage. Et dans ce cas, ce que nous devons vérifier en priorité, ce sont les fixations qui combi-nent aluminium et inox. Ces deux métaux, considérés comme assez résistants à la corrosion indépendamment l’un de l’autre, peuvent s’ils ne sont pas bien isolés entre eux, engendrer de graves problèmes, comme celui qui s’est produit sur notre bras transversale. Échaudés par cet incident, notre bout dehors n’aura d’autre choix que de débarquer ici, pour être remplacé par son homologue que nous avons pris soin d’isoler de toutes liaisons inox. Pour ce qui est de notre crémaillère manchonnée, elle, rece-vra un soin tout particulier de la part de mon capitaine. Renforcée avec des bandelettes de tissu de verre et recouverte de résine époxy, la réparation a toutes ses chances de tenir dans le temps !
Autre chose qui nous tenait à cœur, changer les dumpers de nos moteurs pour des neufs, que nous n’avions pas à Carriacou et remplacer les boulons de nos Saildrive par des boulons de haute résistance, pour être totalement tranquille sur notre motorisation. Une vraie usine notre Black Lion ! Réparations, rénovation, fabrication de mes sacs en toile de gennak, et maintenant, installation de notre nouvelle antenne Starlink. Nous avons craqué ! Nous nous sommes laissés séduire par SpaceX et ses milliers de satellites placés en orbite terrestre basse.
