BAHAMAS, nous y sommes ! Quelques formalités d’entrée, puis à nous la liberté !
#146 Bahamas - Great Inagua
✍️28 février, 13 heures, le temps est superbe ! Le maitre de port est sur le quai de la toute petite marina de Matthews Town. Un petit air de Danny Glover, fort sympathique. Il vient de nous indiquer les procédures à suivre et de prévenir immigration et douanes de notre arrivée. Rien de plus compliqué qu’ailleurs ! Il suffit de s’acquitter de 300 dollars pour un permis de croisière de trois mois, 40 dollars par personne pour une assurance santé, qui couvre le rapatriement et 40 dollars, d’un je ne sais quoi, que je mets sur le compte de l’over time.
C’est à peine croyable ! Nous sommes aux Bahamas ! Inexplicablement, nous avions mis cette destination dans le domaine de l’inaccessible. Pourquoi ? Aucune idée, nous imaginions peut-être le nom accroché à un mythe ! Pourtant nous avons bien ouï-dire par quelques récits flatteurs, de l’authenticité du lieu ! Nous y sommes juste depuis quelques heures et nous voilà déjà sous le charme de cette eau piscinale. L’appel du bleu, de la transparence, de cet éclat sans nom. Nous sommes subjugués par la visibilité ! Dans cette diaphanéité, notre Blacky doit être irréprochable, soigné, débarrassé de chaque coquillage, même infime soit-il.
On dit que les premiers habitants de Great Inagua seraient arrivés depuis les Turks and Caïcos en 1803. La ville ou plutôt le village, vu la taille, était à l’époque, une plaque tournante des Bahamas pour les débardeurs et les travailleurs contractuels, assurés dans les années 80 du même siècle, d’y trouver des opportunités financières. Après ses heures de gloire, vers 1932, Matthews Town était décrite comme désespérée et désolée. Aujourd’hui, l’activité principale tourne autour de la mine de sel et la population ne dépasse pas les 1000 habitants. Bien plus nombreux, sont les chiens, il y en a, à tous les coins de rue ! Un peu comme en République Dominicaine me direz-vous. Oui, sauf que là, avec leurs petits yeux pervers, ils ne sont pas si engageants et nous en perdons toute notre assurance ! Tu parles d’aventuriers, complètement terrorisés par quelques molosses chétifs ! Les inséparables perruches, elles, sont beaucoup plus aimables. C’est la bonne surprise ! Nous les avons découvertes grâce à nos déviations canines. Elles s’évertuent à pipier, siffler et jacasser pour communiquer. Si seulement nous étions doués des mêmes sens pour correspondre à distance ! Cela nous éviterait de partir à la recherche de notre carte sim ! Pas dit non plus que nous serions entendus de l’autre côté de la planète !
Mon capitaine est tout émoustillé à l’idée de débuter nos navigations dans ce bassin de croisière fantastique. À 10 milles, Man O War Bay. Entre les quilles de Black Lion et le fond, cinq mètres, cinq mètres d’une eau si limpide, qu’elle en est trompeuse. Les patates de corail nous illusionnent, les algues dansent, les poissons bleus s’ennuagent, et là, cette tortue, qui semble vouloir nous complaire. Plus au nord, dans la mangrove serpentante, la clarté ne déroge à la tendance. Un requin, peut être citron, s’intrigue de nos kayaks, tout comme ce barracuda téméraire, qui fait son apparition, à la jupe de notre lion noir !
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