Bienvenue à bord de Black Lion, gyrocoptère et hélitreuillage …Quand tout peut basculer ! Profitons!
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✍️Côte ouest de Guadeloupe. Le mouillage est agréable, non loin, la réserve du nom de Cousteau, depuis 1959. Le célèbre commandant océanographe, en voyant la beauté des fonds de Malendure, lors d’un essai avec sa toute nouvelle soucoupe plongeante, aurait émis le souhait de faire protéger le site en réserve marine. Cependant, durant un demi-siècle, son statut n’a que le nom. Elle devient véritablement réserve naturelle au sens législatif du terme, avec les mesures associées qu’en 2009. Il en résulte que le corail nous semble bien discret et l’eau un peu trouble. Faut dire qu’après les Bahamas, nous ne sommes peut-être pas partiaux. Ça n’empêche que vu du ciel, les dégradés de bleus qui s’étendent de la côte vers le large, ont tout pour charmer les voyageurs. Mon capitaine en témoigne ! De son gyrocoptère la vue est splendide et surtout, l’expérience, sensationnelle !
J’aime autant la découverte que les rencontres et ici, en Guadeloupe, elles ne manquent pas. Notre chaine YouTube y est pour beaucoup. Tous nos partages depuis trois ans ont créé un lien, l’échange est dans les deux sens. Finalement, nous avons l’impression d’avoir des amis et de la famille partout où l’on va ! Alors, nous ne nous privons pas quand nous accueillons des bananas à bord pour jouer de notre taquinerie en faisant des petites caméras cachées ! Le sentiment est le même avec Christine et Éric, c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours ! Nous les recevons à bord de Black Lion pour essayer de leur transmette un peu de nos acquis. Les immerger dans la vie au grand voyage, on démarre fort ! Rescue d’un cata à la dérive devant la marina du Bas-du-Fort. Promis, le coup n’était pas prémédité !
Pour s’initier, rien de tel que la pratique. C’est en sortant régulièrement dans le lagon Calédonien que nous avons appris à naviguer. Il faut manger des milles, s’essayer, wincher, barrer pour être certain que l’on va aimer. Et puis il y a le mal de mer, cette terrible épreuve qui pourrait rebuter le rêve. Mais il ne faut pas s’arrêter à son goût amère, la naupathie n’est pas une fatalité, on y survit ! Il y a tant à apprendre. Prendre la météo, lire une carte, sentir le vent, régler les voiles… Tout ça s’assimile en pratiquant, et entre Marie-Galante et les Saintes, le bassin de croisière est tout trouvé.
20 juillet, mon Amour vient d’hurler de douleur. Je ne l’ai jamais entendu crier comme ça. Nous sommes au mouillage de l’ilot Gosier. Il a fait de la fièvre toute la nuit. Déjà, il y a deux jours, une douleur intercostale l’avait fait sortir d’une plongée prématurément. Quelques signes précédents m’avaient fait prendre rendez-vous chez un médecin à son encontre pour vendredi. Nous sommes mercredi, il ne peut plus bouger. Nos amis sont encore avec nous. Je suis terrifiée. Impossible de le déplacer, il souffre trop. Je vois qu’une solution, le CROSSAG, seuls eux pourront me dire quoi faire. J’ai tellement peur. Il est livide, les trais tirés par la détresse ! Les secours sont mis en place, le Dragon arrive, mon capitaine va se faire hélitreuiller.
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