SNSM - 2 torons cassés sur l’é [...]
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Owner: CATAMARAN BLACK LION

SNSM - 2 torons cassés sur l’étai- Contrôle de douane surprise. Quelle semaine !!

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Location: Guadeloupe
Latitude: 16.27000000
Longitude: -61.55000000
Published: 25 Sep 2022

#170 SNSM Guadeloupe

✍️Jusqu'au 19e siècle le sauvetage en mer était souvent une réalité tragique, marquée par le manque de moyens techniques, humains et financiers, qui ne permettait pas la mise en place d’une organisation efficace pouvant couvrir l’ensemble du littoral français. Face aux nombreux drames observés à cette époque, des hommes se sont réunis pour donner progressivement naissance à diverses structures locales dont les équipements restaient cependant très limités. Les naufrages de l’Amphitrite en 1833, et celui de la Sémillante en 1855 vont particulièrement marquer l’opinion publique et contribuer à la création de structures locales organisées. La Société centrale de sauvetage des naufragés naît le 12 février 1865, à l'initiative de l’amiral Rigault de Genouilly, et sous la protection de l’impératrice Eugénie qui lui offre son premier canot. Elle prend rapidement de l’ampleur et des stations se créent en Bretagne. À la suite, la Société des hospitaliers sauveteurs bretons est créée en 1873. À la sortie de la seconde guerre mondiale tout est à reconstruire. Parallèlement, les métiers de la mer reprennent de l’essor et les loisirs nautiques se développent. La Société centrale de sauvetage des naufragés et la Société des hospitaliers sauveteurs bretons, dont les buts sont similaires ne peuvent plus répondre efficacement aux besoins sur l’ensemble du littoral français. Il devient nécessaire de réunir ces deux structures. Ainsi, à la demande des pouvoirs publics, les deux sociétés fusionnent en 1967 pour donner naissance à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). L’amiral Amman est le premier président de la toute nouvelle SNSM. Créée sous la forme d’une association loi 1901, la SNSM, dont la vocation première est de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer et sur les côtes, sera reconnue d’utilité publique en 1970.
Nous avons l’honneur de participer à une sortie en mer sur la vedette SNS 263 patronnée par Fabrice à Pointe-à-Pitre. 5100 sauveteurs embarqués sont répartis dans 208 stations, dont 188 permanentes et 20 saisonnières, tout le long du littoral en métropole et en Outre-Mer. Ils appareillent sur demande des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage, le CROSS, en moins de 20 minutes, 24 heures sur 24, 365 jours par an et par tous les temps. Chaque membre de l’équipage a sa spécialité à bord : "patron", "radio", "mécanicien", "canotier", "secouriste", "nageur de bord" ou encore "plongeur de bord". Pour être parfaitement préparés les sauveteurs bénévoles s'entraînent tout au long de l'année. Ils interviennent jusqu'à 20 milles de la côte, voire au-delà sur demande expresse du CROSS. 22 % des interventions ont lieu de nuit. La SNSM assure 50 % des missions de sauvetage par moyen maritime. Merci à toutes ces âmes généreuses.
Cet altruisme, depuis les soucis de santé de Cyril, nous en sommes témoins tous les jours. Hier en rentrant de notre virée van, deux paquets nous attendaient à la marina. Un peu de lecture et une sportelle de Rocamadour. Médaillon représentant la Vierge, siégeant sur un trône, un sceptre fleurdelisé dans la main droite et l’Enfant Jésus sur le genou gauche. Présente à bord des bateaux du Vendée Globe, elle serait une mère protectrice pour les marins. Soutenus par notre totem en bonne place, nous ne laissons échapper aucun détail. La garantie d’une reprise aventurière maritime réussit en dépend. Et puis il y a cet instinct, toujours lui, qui dicte ma moitié à tout inspecter, jusqu’en haut du mat. Bien lui en prend ! Deux torons de cassés sur l’étai ! Pas le choix, il faut le changer ! La sécurité est privilégiée pour notre sérénité.
Si mes souvenirs sont exacts, nous n’avons pas eu de contrôle des douanes depuis l’Australie. Bientôt 4 ans. Fouille du bateau et questionnaire précis ! Il semblerait que nous ayons été choisis par hasard ! Cette visite nous vaut un procès-verbal sans amende en nous enseignant que nous nous devons de consulter les conventions de Genève pour éviter les impers. Si nous nous étions informés de ces traités internationaux dans le domaine du droit international humanitaire et de la protection des espèces, nous aurions su qu’il est strictement interdit de détenir certaines choses, dont des dents d’otaries ! Innocemment, nous avions ramassé dans le désert Namibien, une mâchoire ! Cette investigation nous apprendra aussi que si notre fiston veut venir dans un département français avec son bateau sous matricule étranger, il lui faudra payer un droit au passeport ! Un français ayant obligation de payer une taxe en France pour son navire, même s’il est en tour du monde.

Vidéo déjà en ligne sur Patreon :

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